Les amoureux de la marque Volkswagen sont sous le choc, depuis que le constructeur a été accusé d’avoir truqué les essais d'émissions de diesel aux États-Unis et en Europe.
Les équipementiers automobiles sont susceptibles d'être affectés par le scandale Volkswagen et doivent à tout pirx adapter les méthodes à risque.

Leurs modèles d'affaires appropriés pour ne pas prendre un mauvais coup financier. Le constructeur allemand, qui réalise environ 40% de ses vente de véhicules en Europe et 3% aux États-Unis, fait face à un examen minutieux depuis ce scandale, de même que ses homologues. Tour d’horizon.

Une mauvaise publicité

Pour les équipementiers automobiles, ce scandale représente une potentielle menace financière et la perte de la confiance des acheteurs. Ils vont avoir devoir mettre en place d'autres technologies pour la production de diesel, même si cela varie d'un fournisseur à un autre.
Selon Reuters, la gaffe de Volkswagen a gelé ses activités de financement et a interrompu un quart du travail en usine. Le scandale des émissions truquées qui a englouti Volkswagen aux États-Unis pourrait bien s’étendre à d'autres entreprises. Des milliards d’euros ont été perdus et la réputation des constructeurs automobiles mondiaux en a pris un coup, avec les craintes que leurs tests d'émissions puissent être aussi truqués, bien que l'industrie soit en pleine croissance.
Les actions de Volkswagen ont chuté de près d'un cinquième malgré les excuses publiques présentées pour avoir utilisé un dispositif d'invalidation de falsification des données d'émission.

Le système de contrôle renforcé

Les pays comme les Etats-Unis ont pris les devants pour éviter que de tels cas ne se reproduisent à l’avenir. La Corée du Sud a annoncé qu'elle allait enquêter sur les émissions de VW Jetta et les voitures Audi A3 produites en 2014 et 2015.
Si des problèmes sont détectés, le ministère de l'Environnement de la Corée du Sud promet des sanctions, qui peuvent être élargies à toutes les importations de diesel allemandes, qui ont gagné en popularité ces dernières années dans ce pays. La responsabilité de la conformité des émissions incombe aux fabricants de moteurs.
Aux États-Unis, l'EPA les oblige désormais à obtenir des certificats de conformité et fournir des données sur les émissions qui répondent aux normes fédérales. Delphi est un fournisseur Volkswagen, sa valeur des stocks a chuté de près de $10 par action à cause du scandale (Source : largus.fr).

Les autres constructeurs en mauvaise posture

Les fournisseurs automobiles qui enregistrent de bonnes ventes en Europe peuvent être durement touchés. Ils sont obligés de revoir leurs stratégies marketing et définir de nouvelles actions commerciales pour conserver leurs positions de leaders.
Les contrôles se sont renforcés depuis cet événement, qui a secoué tout le marché automobile. Cela représente d’ailleurs un coût considérable pour les pays et aussi les constructeurs, qui doivent prouver la véracité des tests effectués avant la mise en vente de leurs véhicules.
Les constructeurs comme Nissan ont redoublé d’effort pour venir à bout des suspicions (source : blog.espace-nissan.fr), ce qui confirme leur engagement pour le respect des normes.
Même si les consommateurs continuent d’acheter ses produits et de faire confiance à cette marque japonaise, elle tient à se démarquer du lot.